La longue histoire des réformes de l'éducation nationale révèle les bonnes intentions mises en oeuvre pour être aussitôt remodelées ou abandonnées.
Je citerai par exemple les TPE (travaux pratiques encadrés) abandonnés pour les terminales dont mon fils qui passait le bac à l'époque a fait les frais, (épisode peu glorieux de la note de bac), l'histoire en 1ère S que l'on remet actuellement en terminale S mais pour deux heures seulement avec un programme édulcoré, les rythmes scolaires en primaire ....
La dernière en date concerne les ABCD de l'égalité pour ne citer que celle-ci mais depuis le début de ma carrière je pourrais énumérer la liste de ces renoncements. J'ai appris à ne pas faire cas ni à trop m'investir étant comme toujours déçue. Le plupart du temps les cortèges de forts en gueule, jamais contents, opposés à tout, obtiennent satisfaction, pour ensuite déplorer l'abandon d'une réforme qu'ils se mettent à regretter. Entre temps, on y a perdu notre énergie et beaucoup d'heures. Le retrait ou l'aménagement à minima (comme les mallettes proposées qui jamais ne seront utilisées) n'est pas le propre de la gauche ni de la droite.
Juste constater que les modifications sont aujourd'hui plus fréquentes, effectuées plus rapidement, (à la demande d'une poignée d'excités extrémistes qui utilisent la désinformation). Les nouveaux dispositifs mis en place ne sont pas réellement réfléchis, ils sont bâclés car souvent décidés dans l'urgence par manque de courage politique. Je citerai l'allègement des programmes d'histoire géographie en terminale, décidé l'été dernier, définitivement annoncé en octobre, étonnant et ridicule par les choix opérés. Il est, en effet difficile, de garder de la cohérence quand on tranche dans le vif, vite fait, alors que l'élaboration des programmes a pris plusieurs mois de réflexion.
Sans tomber dans la réaction, on multiplie les injonctions, on saupoudre rajoutant des trucs et des machins ou simplifiant à l'extrême, oubliant les fondamentaux.
Je m'étonne aujourd'hui que l'on n'ait jamais touché, en lycée, aux cours d'éducation civique que chaque niveau et classe a 30 minutes par semaine. Il est vrai que beaucoup de professeurs n'en ont cure, que parfois même certains lycées ne les inscrivent pas à l'emploi du temps, que les conditions des outils informatiques les rendent inopérants ou infaisables dans leur esprit.
C'était la minute "ras le bol" ....
Je m'étonne aujourd'hui que l'on n'ait jamais touché, en lycée, aux cours d'éducation civique que chaque niveau et classe a 30 minutes par semaine. Il est vrai que beaucoup de professeurs n'en ont cure, que parfois même certains lycées ne les inscrivent pas à l'emploi du temps, que les conditions des outils informatiques les rendent inopérants ou infaisables dans leur esprit.
C'était la minute "ras le bol" ....
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