Allez savoir pourquoi, je pense à cette jeune femme couchée dans l'espace réservé d'une mosquée d'Istanbul, dormant du sommeil du juste, si belle!
La grande salle des mosquées est interdite aux femmes, elles peuvent toutefois se promener, comme les touristes, derrière la barrière qui isole la vaste zone de prière réservée aux hommes. Pour prier, elles ont une salle réservée le long des murs, elles sont cachées aux regards concupiscents des mâles par des tentures ou des claustrats. Malgré les houppelandes noiraudes dont elles sont affublées, elles restent des tentatrices capables de nuire à la concentration de ces messieurs!
C'est choquant, que dis-je, totalement révoltant!
Pourtant cette mise au rencard semble présenter quelques avantages. Ainsi donc dans une des plus sévères mosquées d'Istanbul, en tant que femmes, nous n'avons eu accès qu'à cet espace réservé. Cela étant, je n'ai pas voulu aller voir plus loin afin de ne pas gêner, bien qu'affublée d'un foulard bleu roi et d'une jupe longue façon "sac à patates" comme il sied à une ménagère respectable.
Il y avait là, loin des regards, une jeune femme, belle comme un coeur, endormie à même le sol. Elle reposait près de son sac de courses, le jean apparent sous le niqab. Elle dormait à poings fermés épuisée par les heures de veille à préparer et faire la fête pour le Ramadan, peinarde.
Ces journées de jeûne sont sans doute épuisantes, et la prière devient le refuge ultime où, enfin, elles peuvent être tranquilles, dans l'ombre fraîche du lieu, entre les colonnes de marbre, à l'abri des regards.
Pour ma part, j'ai opté pour le jardinage, et notamment la taille des papyrus fanés autour de la mare, puis le bain à marée très haute. L'eau est à 12°, les vagues assez douces, je fais dix brasses, le coeur au bord des lèvres, avec la peur qu'il explose. Je remonte tranquillement, fraîche! Un peu hors du monde et du temps...
Il y avait là, loin des regards, une jeune femme, belle comme un coeur, endormie à même le sol. Elle reposait près de son sac de courses, le jean apparent sous le niqab. Elle dormait à poings fermés épuisée par les heures de veille à préparer et faire la fête pour le Ramadan, peinarde.
Ces journées de jeûne sont sans doute épuisantes, et la prière devient le refuge ultime où, enfin, elles peuvent être tranquilles, dans l'ombre fraîche du lieu, entre les colonnes de marbre, à l'abri des regards.
Pour ma part, j'ai opté pour le jardinage, et notamment la taille des papyrus fanés autour de la mare, puis le bain à marée très haute. L'eau est à 12°, les vagues assez douces, je fais dix brasses, le coeur au bord des lèvres, avec la peur qu'il explose. Je remonte tranquillement, fraîche! Un peu hors du monde et du temps...
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