samedi 27 décembre 2014

Timbuktu d'Abdérrahmane Sissako

Au cinéma, ce soir, Timbuktu  d'Abdérrahmane Sissako

Beauté des paysages et des scènes dans les dunes du désert.
Grotesques les djiahdistes, certes, mais ne pas manquer l'importance des dialogues fondamentaux pour bien comprendre le processus d'emprise sur les villageois, avec une arme à la main, énorme, c'est beaucoup plus facile de mettre en coupe réglée un peuple pacifique dont le quotidien consiste à vivre simplement. 
Les méthodes m'ont fait penser au nazis, ce qu'ils sont. 
Les femmes sont les plus grandes victimes, emprisonnées parce qu'elles refusent de porter des gants pour vendre du poisson, ou même des chaussettes ; mariées de force ; lapidées pour avoir chanté avec quelques amis. 
On mesure à quel point la liberté est fragile lorsqu'elle est incarnée au début du film et à la fin par une gazelle que les assaillants ne veulent pas tuer mais épuiser. 

Je conseille vivement ce film, quand bien même il ne m'a pas pris aux tripes, car il résume ce qui se passe de la Syrie  à l'Atlantique sur ce triangle de la terreur! 
Les paysages et les prises de vue sont sublimes, tout comme la musique qui les accompagne. 

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