New York (et je vais enfiler les perles) est trop tout !
Trop chaud dans l'immeuble, une fournaise!
Trop bruyant à tel point que Paris pourrait ressembler à une prairie de Normandie en fleur un soir de printemps! Sirènes, camions, chemins de machines à dégoudronner puis à goudronner dans la foulée, suivies par un énorme camion de pompier qui semble aveugle et brillant comme un sapin de Noël, sirènes de bateaux, braillements des classes en goguette, ventilation, sifflets, hurlements des cyclistes à fond sur la piste dédiée sur le pont de Brooklyn, faisant fi des piétons béats d'admiration (de vrais sauvages), musique à fond dans les restaurants ou bars, malgré les six écrans de télévision allumés, il manque encore les klaxons et les bouchons puisque ne circulent, dans le financial district, que des grosses voitures hautes sur pattes noires comme des catafalques, tapies en attendant leur patron ou leur client, puis roulant à bas bruits.
Trop grand, grands les immeubles à perte de hauteur, 1776 pieds pour le One World Center, bleu magnifique, au pied des immenses bassins en hommage aux victimes des attentats, de la taille, en surface, des twins disparues en 2001. Le sanctuaire est bouclé la nuit d'une chaîne de plastique jaune plus symbolique qu'efficace, tandis qu'une armada de gardiens et d'agents de nettoyage s'activent chiffons à la main pour faire briller les plaques de bronze où les noms des morts s'inscrivent en creux. Sanctuaire est un grand mot puisqu'on y chemine aussi par habitude une fois le recueillement terminé et la sidération atténuée puisqu'il est difficile de réaliser ce que fut l'évènement vécu en direct sur notre télé!
Trop étonnant toutes ces langues parlées sur les lieux de visites mais aussi dans le métro par des gens du cru, récemment arrivés pour vivre et travailler. Etonnant aussi les manières de s'habiller, de s'apprêter, mêlant l'hiver et l'été, la tong et la botte fourrée, le manteau d'hiver et la liquette en soie à bretelles!
Trop étonnant toutes ces langues parlées sur les lieux de visites mais aussi dans le métro par des gens du cru, récemment arrivés pour vivre et travailler. Etonnant aussi les manières de s'habiller, de s'apprêter, mêlant l'hiver et l'été, la tong et la botte fourrée, le manteau d'hiver et la liquette en soie à bretelles!
Trop long les kilomètres parcourus à pied, tant ce qu'on croyait tout près s'avère si loin, comme traverser le pont de Brooklyn, chouette idée! Sauf que faute de n'avoir pas pris à gauche au bout du pont, le choix semblait cornélien, on s'est trouvé pris entre deux murets infranchissables avant de pouvoir trouver notre station de métro pour rentrer downtown. On croit toujours être arrivé alors qu'il reste encore dix minutes à parcourir, encore dix et encore dix ...
Trop pas bonnes les bières servies au litre, trop bons les hamburgers! Le goinfre salive en les mangeant, puis a immédiatement envie d'un autre car le plaisir reste fugace et frustrant. Deux heures après, il a à nouveau la dalle au point de se jeter sur les smoothies et autres boissons sucrées qui le remplissent à satiété.
Trop immense le whole food market! Je n'ai jamais vu autant de nourriture, et pas du bas de gamme en paquets géants, non, du chic et du cher, tellement bien présenté qu'il est évident qu'en plus de te nourrir, l'aliment te soigne et te guérit. Les produits sont emballés comme dans des écrins, ils semblent rares et bons, les prix sont à l'avenant et pourtant moins cher que ce qu'on pensait. On se gave!
Whole Food Market |
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