jeudi 23 avril 2015

New York. Part 5. Au quotidien.

Pas si simple de vivre le quotidien à New York..

Basement!

Mission: linge sale.
Taddahh !!
Ainsi donc, laver le linge est une opération qui chez nous, individualistes dans l'âme, ne pose aucun problème puisque nous tenons au chaud dans notre cuisine, notre cagibi ou notre salle de bain, nos propres machines à laver (et sèche-linge pour les plus chanceux d'entre nous). D'autre part, il est hors de question de ne pas laver notre linge sale en famille! 
Aux States (comme je me la pète, dis donc), on lave son linge au basement (prononcez baisementhe) dans le local dédié aux machines monstrueuses, rapides et hyper efficaces (tellement que le sèche-linge, si tu ne fais pas gaffe, transforme tes pulls et tes tee-shirts en modèle 4 ans).
L'opération est payante. 
Nous descendons donc avec un tas plus gros que trois valises. 
Etape initiale. Comprendre comment ça marche, avec notre anglais rudimentaire. 
1. Acheter une carte 5 dollars. 
2. L'ado monte et redescend (5 étages) avec 5 billets de 1 dollar, la machine ne prend que les billets de 5 dollars! 
3. Il remonte et redescend avec le compte mais la carte ne fonctionne pas, elle doit être chargée, processus que nous avons compris après avoir testé trois machines, en parfait état de marche, en appuyant comme des cinglées sur les boutons de programmation. 
4. Il remonte et revient avec 3 dollars, ce dont nous avons besoin. Hélas,  un plafond est nécessaire, il doit à nouveau se taper l'ascenseur parti au 10ème afin de compléter le compte.
Devant le regard harassé mais consentant de l'ado, les deux mères éclatent de rire, à se pisser dessus, quand un beau blond, les ratiches nickel (qu'on croirait implantées) arrive avec ses draps dans une bassine, il marque un temps d'arrêt… interloqué, puis se dirige vers notre machine…. toujours interloqué, il nous demande si nous voulons laver notre linge et si, celui qui occupe le plus gros engin, est propre? "Ben non, il est sale, eh banane!Pourquoi voudrions-nous sécher du linge déjà sec et sale? "  Sans se départir de son sérieux, le gommeux signale que nous avons opté pour le sèche-linge, ce qui en l'occurrence ne peut laver la crasse! Re fou-rire irrépressible! Le type, blond à mèche, grand et pas dénué de charme, ne bronche pas, tout juste si un sourire se dessine sur ses lèvres. 
5. L'ado ayant enfin réussi à obtenir une carte en état de marche, nous avons, de concert avec le beau gosse, lancé le processus. Comme tous, il aime la France et compte bien se rendre à Paris en Airbnb! Au final, nous avons passé 30 minutes au sous-sol, dépensé 10 dollars pour trois slips, trois pantalons et deux tee-shirts à peine sales! 
Sur le Pont de Manhattan


Mission 2: Comprendre le métro new yorkais!
On s'y est pris dès notre arrivée puisque j'aime tâter le pays par les moyens de transport en commun, moins cher, qui permettent une immersion rapide et radicale. Nous avons passé un certain temps à comprendre le circuit de l'Air-Train, puis du train, puis du métro, armés d'une carte énorme gracieusement offerte par mon amie (merci à elle...), avant le départ.
Du métro, dont nous avons usé et abusé, nous connaissons au bout de 8 jours, tout: les lignes express quand elles t'emmènent à Brooklyn en passant à toute berzingue devant la station dont tu rêves depuis deux heures après une longue journée de marche ; la ligne qui s'arrête et fait le vide alors que tu es loin de ta destination finale ; la sortie à perpète persuadé qu'il ne te reste que quelques centaines de mètres à faire ; la carte qui se bloque, obligeant le/la Français(e), fourbe et resquilleur à passer à deux avant de comprendre qu'il suffit d'ouvrir la porte de secours, celle qui sert aux poussettes et aux grosses valises ; se faire coincer le dos entre les deux portes parce que les gens sortent trop lentement, tu comprends vite que pour gagner ta place au soleil, il faut jouer des coudes et ne pas traîner ; les stations dans leur jus de l'année de leur construction mais propres.
Sur le Ferry vers Staten Island, 20 ans plus tard.

Mission 3 , se nourrir mais cette aventure palpitante fera l'objet d'un prochain billet!

2 commentaires:

  1. Aaah, les laveries communes dans les immeubles, tout un programme ! Nous avons ça au Canada également, et ça n'empêche pas les gens d'être hyper individualistes. Par exemple, qu'il est agréable d'arriver dans la laverie et voir un inconnu en train de sortir ton linge de la machine et de le mettre dans l'évier (berk), et alors que le cycle vient juste de se terminer !!! Il peut pas attendre 2 secondes ce con ! Ou bien quand tu décides d’enchaîner deux machines sauf que pas de pot, le cycle n'est même pas fini que quelqu'un a déjà posé son panier sur la machine et enclenché la pièce d'un dollar pour bien montrer que c'est son tour après ! Je suis sûre que certains seraient prêts à virer tes affaires en cours de programme s'ils le pouvaient.Laver son linge est devenu stressant... AliceduCanada

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    Réponses
    1. Bonjour Alice du Canada, j'ai mis ton blog dans ma blogroll ...

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