En rédigeant mon billet d'hier, je me suis demandée pourquoi à 20 ans et plus, j'avais investi dans de le cochon d'Inde ou le hamster pendant si longtemps. M'en servir en classe est une bien piètre excuse car nous étions peu d'enseignants à pratiquer ainsi l'élevage.... Certes dans la grande solitude des écoles de campagne ou de la salle de classe, l'animal familier avait quelque chose d'apaisant car on ne pouvait pas vraiment évoquer, avec le collègue, les difficultés ou états d'âme rencontrés. La situation a évolué heureusement! De là, à penser que je parlais à mon cochon d'Inde angora (mon cuy comme me l'a signalé fort à propos Sameplayer) il ne faut pas exagérer! (quoique..)
Ce n'est pas, non plus, par frustration, car petite, mes parents ont toujours accepté mes demandes de bestioles à élever.
On a eu plusieurs chats appelés Minette bien que la plupart du temps les félins aient été des matous sévèrement burnés. J'ai engraissé des milliers de têtards qui avaient la bonne idée de ne jamais survivre au bocal dans lequel on tentait d'obtenir des grenouilles qui auraient si possible grimper l'échelle. Les vacances d'été signaient généralement leur arrêt de mort et l'on retrouvait le tout, pourri en un jus épais, au fond du récipient. Une seule fois, une minuscule grenouille est arrivée à maturité, de la taille de mon pouce, j'en garde le souvenir ému d'une grande victoire sur la nature. Je l'ai lâchée, tel dieu, au septième jour dans la paradis de la pelouse.
J'ai eu des perruches que j'ai réussies à dompter, elles faisaient des pirouettes sur mon doigt ganté de cuir, on a gardé longtemps, une pie, un chardonneret (oiseaux blessés ramassés au pied de l'arbre que l'on sauvait à coup de gouttes de pinard), un verdier et même des poules de barbarie, naines....Au sujet de ces dernières, mon souvenir n'est pas très glorieux. Ces volatiles ne se laissent pas approcher, ils puent, sont sales et chient partout. Plumes, fientes, détritus en tout genre jonchaient la terrasse. Difficile de les dresser, du coup, une fois adulte, mon père a fini par les liquider à la bêche, je crois bien qu'il leur a tranché la tête....
On a eu plusieurs chats appelés Minette bien que la plupart du temps les félins aient été des matous sévèrement burnés. J'ai engraissé des milliers de têtards qui avaient la bonne idée de ne jamais survivre au bocal dans lequel on tentait d'obtenir des grenouilles qui auraient si possible grimper l'échelle. Les vacances d'été signaient généralement leur arrêt de mort et l'on retrouvait le tout, pourri en un jus épais, au fond du récipient. Une seule fois, une minuscule grenouille est arrivée à maturité, de la taille de mon pouce, j'en garde le souvenir ému d'une grande victoire sur la nature. Je l'ai lâchée, tel dieu, au septième jour dans la paradis de la pelouse.
J'ai eu des perruches que j'ai réussies à dompter, elles faisaient des pirouettes sur mon doigt ganté de cuir, on a gardé longtemps, une pie, un chardonneret (oiseaux blessés ramassés au pied de l'arbre que l'on sauvait à coup de gouttes de pinard), un verdier et même des poules de barbarie, naines....Au sujet de ces dernières, mon souvenir n'est pas très glorieux. Ces volatiles ne se laissent pas approcher, ils puent, sont sales et chient partout. Plumes, fientes, détritus en tout genre jonchaient la terrasse. Difficile de les dresser, du coup, une fois adulte, mon père a fini par les liquider à la bêche, je crois bien qu'il leur a tranché la tête....
Depuis, rien, je me contente de regarder les oiseaux qui viennent se ravitailler à la mare du jardin, je compte les poissons rouges et je ris de voir les quatre écureuils se courser d'arbre en arbre.
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