Je n'aime pas les livres d'Alice Ferney, je n'aime pas le procédé d'écriture qu'elle utilise, et pourtant je viens d'ingurgiter son dernier pavé pendant de longues heures pluvieuses, vautrée sur la chaise longue ... Et même s'il avait fait soleil, je crois que je me serais abîmée dans la lecture de ces pages denses, lourdes, analytiques qui prennent aux tripes.
Oualala, comme me l'a dit Cooking out, m'incitant par cette simple onomatopée lourde de sens à acheter contre mon impulsion première, ce gros bouquin!
Il y a probablement deux manières de lire le livre, la façon optimiste qui voit dans les générations passées la source des progrès tant moraux que physiques, la manière pessimiste qui ne retient que les drames, le gâchi, l'irréversible construction par les parents des personnalités des enfants, des failles et des fragilités.
L'auteure propose des pistes afin d'expliquer le fonctionnement des couples, très intéressantes hypothèses qui méritent qu'on y réfléchisse. Un extrait au hasard concernant le couple principal du bouquin , " il ne se mettait pas à la place de Marianne. Sans jamais quitter son propre point de vue, il obtenait le meilleur pour lui-même. C'était à Marianne de vivre avec lui et d'en accepter les répercussions ou les embarras. D'ailleurs, elle le fit, avec assez de talent pour être heureuse".
"Passer sous silence ses propres manquements était la manière de Serge... Serge écrivait l'histoire afin de s'y attribuer un rôle acceptable...Il mentait en toute honnêteté. "
Il y a probablement deux manières de lire le livre, la façon optimiste qui voit dans les générations passées la source des progrès tant moraux que physiques, la manière pessimiste qui ne retient que les drames, le gâchi, l'irréversible construction par les parents des personnalités des enfants, des failles et des fragilités.
L'auteure propose des pistes afin d'expliquer le fonctionnement des couples, très intéressantes hypothèses qui méritent qu'on y réfléchisse. Un extrait au hasard concernant le couple principal du bouquin , " il ne se mettait pas à la place de Marianne. Sans jamais quitter son propre point de vue, il obtenait le meilleur pour lui-même. C'était à Marianne de vivre avec lui et d'en accepter les répercussions ou les embarras. D'ailleurs, elle le fit, avec assez de talent pour être heureuse".
"Passer sous silence ses propres manquements était la manière de Serge... Serge écrivait l'histoire afin de s'y attribuer un rôle acceptable...Il mentait en toute honnêteté. "
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