Tout a une fin, hélas! Même, et surtout, les vacances ...
Il reste toutefois une brassée de photographies, l'odeur de fumée des bivouacs imprégnant les vêtements (parkas, pantalons et pull-over) où ont grillé les saucisses et les tranches de gigot d'agneau (en pierrade faute de grille), les godillots à la boue séchée, les souvenirs enchanteurs et enchantés, les impressions, la forme olympique dopée par l'altitude et le grand air (et les deux kilos de gras de bide que les randonnées sportives n'ont pas limités)!
Il reste toutefois une brassée de photographies, l'odeur de fumée des bivouacs imprégnant les vêtements (parkas, pantalons et pull-over) où ont grillé les saucisses et les tranches de gigot d'agneau (en pierrade faute de grille), les godillots à la boue séchée, les souvenirs enchanteurs et enchantés, les impressions, la forme olympique dopée par l'altitude et le grand air (et les deux kilos de gras de bide que les randonnées sportives n'ont pas limités)!
Mais, je vais vous épargner la rédaction concernant mes meilleures aventures de vacances, j'ai toujours trouvé l'exercice barbant et difficile. Je séchais lamentablement sur mon brouillon, incapable de trouver, petite, une anecdote digne de figurer sur une copie immaculée. Je n'avais aucune envie de raconter que les jours de pluie en Bretagne, nous regardions, garés dans l'ID verte, sur le port, les voiliers tanguer tandis que ma mère tricotait et que mon père lisait (quoi?). Mon frère et moi finissions toujours par nous taper dessus (lui plus que moi de ses poings rageurs) tandis que mon père tentait, en se retournant, de nous claquer les beignets, au mieux les cuisses que nous remontions alors sous le menton.
Franchement, ça ne le faisait pas, j'en étais à envier les copines et les copains qui avaient la chance d'aller en colo, et qui revenaient amoureuses de leur moniteur ou du branleur maigrichon qui leur avait tiré les tresses. Je crois me souvenir que j'évoquais le parasol incliné sur le sable, envolé soudain sous l'effet d'une bourrasque, mais jamais le pull marin qui grattait le cou, ou la vive qui m'avait transpercé le gros doigt de pied. J'avais cru mourir!
Je vous laisse avec cette promesse de plaisirs montagnards, mes activités préférées restent le lancer de jambon et la course de cochons....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire