Au milieu des rhododendrons et des camélias, tout juste devant un arbousier le dominant comme une choupa choup, j'ai gardé le tronc d'un pin douglas mort de la cochenille, une belle saloperie qui l'a étouffé. Il a commencé comme ses congénères à pleurer des larmes de sève le long de son écorce torturée puis les premières aiguilles sont tombées avant de se déplumer entièrement.
Le mâle viril ayant décidé de l'arracher, (on se demande pourquoi puisque je n'ai pas l'intention de le remplacer), j'ai laissé un tronc tronçonné, qui darde vers le ciel comme un moignon. Il est fort probable que dans quelques années, ce témoin sera toujours là, tel un totem, mais j'aurais fait grimper un rosier pour l'amarrer au ciel.
Sinon je me défoule au soleil sur les armérias, ces saloperies vivantes couvrent le sol et les mauvaises herbes prolifèrent sur le tapis existant. J'ai délogé deux ou trois grillons, pauvres bêtes obligées de quitter leur doux nid pour l'inconnu.
Dans la mare, j'adore le poisson jaune, seul poisson acheté à la jardinerie qui ne cesse de grossir en père peinard, le soleil lui sied mais point trop n'en faut, la feuille de nénuphar lui sert de casquette tandis qu'une cour de poissons rouges venus de nulle part se tiennent à bonne distance ....
J'éradique, les fleurs fanées, les papyrus qui envahissent la mare et le chemin, les ronces qui transpercent les buissons.
Il fait bien chaud pour jardiner mais l'activité est saine, elle vide la tête de ses petites contrariétés!
Le jardinage comme exutoire!
Le tas de déchets végétaux est à la hauteur du besoin de nettoyer, de lâcher prise et de rester zen!
Il fait bien chaud pour jardiner mais l'activité est saine, elle vide la tête de ses petites contrariétés!
Le jardinage comme exutoire!
Le tas de déchets végétaux est à la hauteur du besoin de nettoyer, de lâcher prise et de rester zen!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire