samedi 8 décembre 2012

Culture


La culture ça se mérite! J'ai découvert qu'il n'y avait pas que pour être belle qu'il fallait souffrir mais aussi pour se cultiver: les sièges du théâtre de Quimper sont casse-cul.
Ainsi donc hier soir, pour la deuxième fois de ma vie, je suis allée au spectacle à Quimper. Jusqu'à présent, j'étais plutôt canapé, télé, bière ou écran plat de mon ordinateur, je n'en ai aucune honte.
Le théâtre de Quimper est un grand cube recouvert de bois lazuré (ce qui est fort dommage) posé en plein centre ville. L'aménagement urbain autour de l'édifice est plutôt sympathique, entièrement rénové, l'espace regroupe la médiathèque et un musée d'art contemporain (le Quartier), bientôt on y trouvera un centre des congrès. Pas très loin sur les bords du Steir, à la Providence, le nouveau complexe Cinéville ouvre mardi 11 décembre. Entre les deux espaces, se trouvent des commerces dont la librairie Ravy alliée à Dialogues de Brest. Je dois reconnaître que l'ensemble est très plaisant!
Au théâtre, les spectacles proposés sont de qualité, ils font le plein sans problème, certains mêmes sont pris d'assaut dès le premier jour de la programmation lors d'une foire d'empoigne fête en juillet afin de satisfaire les abonnés de l'année. Pour ma part, m'y étant prise un peu tard  (septembre), l'ado et moi, nous nous sommes contentées de moins grosses pointures.
Hier soir, la grande et fabuleuse histoire du commerce de Joël Pommerat, est une pièce de théâtre qui nous plonge dans le milieu terrible de la vente. Cinq hommes nous ont fait goûter les joies de la concurrence et connaître les pièges du bien vendre. Pour ce que j'en connais, notamment par ceux qui travaillent dans les banques et qui vendraient père et mère, le propos était exact. Cependant, les intentions  de l'auteur vont au-delà de ce que je vous en raconte et de ce que j'en ai compris: "mettre en valeur les idéologies qui orientent et sous tendent les agissements humains aujourd'hui".
J'ai aimé voir cinq hommes jouer dans une mise en scène minimaliste, une chambre d'hôtel glauque, ma fille également.

Mais purée! Qu'est-ce qu'on est mal assis! Comment a-t-on pu concevoir des sièges aussi nuls, un confort aussi spartiate! Des chaises en plastiques dans n'importe quel salle de bourg sont plus agréables que ces strapontins rigides à peine rembourrés. Grands s'abstenir, les genoux cognent le siège du devant! Franchement pourquoi faut-il que l'on se casse le dos pour apprécier autre chose que du cinéma? 
Cela dit j'ai ronflé mais c'est une autre histoire...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...