Il n'y a pas de mal à se faire plaisir et la télévision nous gâte en ce moment en produisant et programmant d'excellentes séries ....
La dernière en date, sur Arte, Borgen!
Les douze épisodes initient à la vie du monde politique du nord de l'Europe, assez peu différent au final des déchirements internes de l'UMP, à la différence que le parti des Fillon-Copé approche plus du bordel que du "château" (traduction de Borgen).Ce qui me plaît est qu'enfin une femme de fer , plutôt jolie, peu tatchérienne dans la tenue, dirige le Danemark. Sa principale qualité est de ne jamais s'énerver. Sidse Babett Knudsen endosse le rôle avec maestria.
J'aime aussi revisiter les coins les plus plaisants de Copenhague.
La série évoque également le quotidien des protagonistes, politiques et membres de cabinets, journalistes (intègres ou pas). Jeudi, tout particulièrement, nous avons été gâtés! Madame la premier ministre, très affectée par son divorce, (le mari, n'ayant pas supporté les pressions du métier et les longues journées de boulot de sa conjointe), craque pour son chauffeur. Certes, il a tout fait pour donner envie, débarquant tard le soir afin de lui livrer des dossiers dont elle ne sait que faire, puis s'improvisant plombier. Ouahh !
Moi quand je dévisse le siphon de mon lavabo, je suis tout sauf glamour. D'abord j'évolue entre les deux poubelles puantes qu'il a fallu enlever afin d'atteindre le saint graal, je suis à quatre pattes tordue sur le côté afin de dévisser ce qui ne veut jamais se laisser faire et non pas négligemment allongée sur le dos, dans une pause lascive très sexy. Je ne susurre pas à ma fille, contemplatrice de mes pitoyables efforts, " viens voir comme c'est beau et simple", non c'est plutôt, "putain, fuck ta mère, jamais je ne vais y arriver". Et lorsque le paquet de nouilles mêlées à du persil et des bouts d'ails tout pourris tombe partout ailleurs sauf dans la casserole posée sous le tuyau afin de recueillir les détritus obstruant l'évier, c'est la crise. Car en plus de déboucher le merdier, faut ensuite passer la serpillère!
Birgit attaque par la cravate et là, là, ... je suis sure de ne pas avoir été la seule à me dire qu'elle faisait bien de s'envoyer en l'air avec un perdreau, pas de toute première jeunesse, mais tout à fait craquant!
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