Ce billet, qu'on se rassure, ne sera absolument pas érotique ni porno mais bien lié à l'enfance et à la véritable queue du Mickey. Certes, pour qui s'intéresse un peu à la psychanalyse, le titre est probablement lourd de sens, un peu comme " le prince charmant", la queue du Mickey reste bien souvent un objet de désir inaccessible...
Sauf à ruser, en taille: un dadais plus grand que les autres nains de jardin juchés sur leur manège a de grandes chances de chopper l'appendice de la bestiole. Cependant c'est sans compter sur la malignité du patron de la mécanique qui, avec un coup de main expert, envoie le plus souvent, le Mickey toucher le plafond.
Sauf à ruser: en se précipitant sur la seule figurine permettant la victoire, l'autruche. C'est ce que je faisais petite.
Lorsque l'on remontait de la plage de Bon-secours à Saint-Malo, en fin d'après-midi, avec mes cousines, ma tante, mon oncle, mes parents et mon frère, nous avions le droit de faire un tour de manège, en réalité deux car l'un d'entre nous choppait toujours la queue du Mickey. Longtemps ce fut le privilège de mes cousines de monopoliser l'autruche, puis ce fut mon tour.
Lorsque l'on remontait de la plage de Bon-secours à Saint-Malo, en fin d'après-midi, avec mes cousines, ma tante, mon oncle, mes parents et mon frère, nous avions le droit de faire un tour de manège, en réalité deux car l'un d'entre nous choppait toujours la queue du Mickey. Longtemps ce fut le privilège de mes cousines de monopoliser l'autruche, puis ce fut mon tour.
Avant de quitter le sable, je priais mentalement pour que la bestiole soit libre et que je puisse me l'approprier. Il était effectivement hors de question qu'on attende qu'elle se libère. Une première victoire était donc de la chevaucher, la seconde n'était pas évidente mais quasiment assurée, il suffisait de calculer son coup de se bondir en tendant le bras. Joie, Pâques, Noël, imaginez la fierté de sentir entre ses paluches la laine rêche du guignol que le patron avait le bon goût de faire miroiter pendant quelques tours ... Il était parfois déchaîné et la queue volait partout.
Je crois ne l'avoir jamais râtée, sauf le jour où j'ai dû me rabattre sur le cochon, nettement moins haut et ne pas pouvoir l'attraper. J'en ai conçu de la déception, de l'humiliation, de la frustration, et j'ai perçu combien j'étais petite, moi, qu'on appelait "bout de zan".
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