Ce soir, mon ado rebelle n'avait guère envie d'aller manger une crêpe avec ses "darons": " je vais me faire suer, heureusement que je twitte"
Daron: mot vieilli qui est resté dans l'argot. Au début du XIXème le mot signifiait, vieillard fin et rusé, puis par extension, père, maître, maître de maison, chef, patron, patron du borde. Au féminin on dit daronne. Pour moi, le terme est antédiluvien, de mon temps on disait mes vieux, les croutons, les schnocks, les vioques, le paternel, les croulants, dabes, rempa, papa-maman..J'ai rarement entendu les viocards, assez peu élégant.
Le mot daron a pour moi un côté "zone", traduire, bidonville, no man's land, espace de non loi entre murs et banlieues. J'imagine, le type à casquette, louche mais bon gars qui danse dans les bals musettes, Jean Gabin dans "t'as de beaux yeux tu sais! "
Le mot daron a pour moi un côté "zone", traduire, bidonville, no man's land, espace de non loi entre murs et banlieues. J'imagine, le type à casquette, louche mais bon gars qui danse dans les bals musettes, Jean Gabin dans "t'as de beaux yeux tu sais! "
Daron dit en rigolant alors qu'ils sont tous en train de twiter, envoyer des sms ou jouer sur leur portable est totalement hors du temps....
Par contre, ils sont à mille lieues du vocabulaire que j'utilise parfois comme " cassette" ou "tantôt" ....
Etant un poil à sec question inspiration pour les billets, je n'ai pas la chance de voyager en Islande, j'illustre ce billet d'une photographie de ma collection personnelle. La jubilation exprimée par cette femme me réchauffe le coeur! Tout est pur jus, très année 30, 40 ou 50, l'ombre portée sur les murs lépreux, le toit d'ardoises sans gouttière, les portes de garage, la chaise croupionne, le linge à sécher, la blouse et les chaussons élégants, mais surtout le chien porté comme un bébé par cette femme hilare qui semble si heureuse d'être prise en photo!
Etant un poil à sec question inspiration pour les billets, je n'ai pas la chance de voyager en Islande, j'illustre ce billet d'une photographie de ma collection personnelle. La jubilation exprimée par cette femme me réchauffe le coeur! Tout est pur jus, très année 30, 40 ou 50, l'ombre portée sur les murs lépreux, le toit d'ardoises sans gouttière, les portes de garage, la chaise croupionne, le linge à sécher, la blouse et les chaussons élégants, mais surtout le chien porté comme un bébé par cette femme hilare qui semble si heureuse d'être prise en photo!
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