Vous allez dire: elle est gonflée, critiquer un film alors qu'elle s'est empafée sur le canapé à l'arrivée d'Otto Grass joué par Vincent Cassel, excellent comme d'habitude, pendant la querelle entre Jung et Freud... Oui j'ose! Je me suis réveillée sur une scène "hot", entre Jung et sa patiente me disant que la psychanalyse avait ainsi réglé le problème de la jeune femme, "hystérique", névrosée.... Ouf!
Ensuite, je n'ai pas trop compris et ai dû consulter google et wikipedia afin de cultiver mon cerveau plus enclin à faire l'huître, usé qu'il était par une journée de boulot, une séance de gym et un bon flip.
Cependant, le film m'a marqué au point d'en rêver cette nuit et de me réveiller avec des regrets (de ne pas avoir tout vu), des interrogations sur le destin des uns et des autres notamment celui de Sabina Spielrein.
La patiente est jouée par une actrice à la beauté à couper le souffle qui est capable de s'enlaidir, de se tordre le visage afin d'exprimer toute la douleur qu'elle a connue enfant sous les sévices de son père. Celle ci devient une éminente psychanalyste et médecin, elle retourne vivre avec ses filles à Rostov sur le Don où elle meurt en 42 sous les balles des Einsatzgruppen. On comprend aussi pourquoi Freud décède des suites d'un cancer de la mâchoire, il tripote en permanence un barreau de chaise monstrueux, bien cancérigène!
J'ose ainsi conseiller le film aux personnes en pleine forme, prêtes à goûter les dialogues percutants et instructifs entre Jung et Freud. Coup de bol, il passe à la télé!
(J'aurais peut-être regretté mes 6 euros!)
(J'aurais peut-être regretté mes 6 euros!)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire