Lorsque l'on marche sur les levées des bords de Loire, on apprécie que celle-ci soit encore le dernier fleuve sauvage de France: des saules têtards qui dardent, au dessus des flots impétueux, leurs dernières feuilles d'automne, quelques pêcheurs à la quête des sandres et des brochets, dès potron-minet, de vastes demeures à l'abri des murs façon château d'Angers afin de se protéger des grandes crues, sentiers, bosquets, champs de maïs en friche, chasseurs en goguette, la trompe de chasse sous les bras, les chiens excités comme des puces pistant le gibier ou cherchant le sang, des cyclistes goguenards, quelques coureurs à pied et nous .... en pères peinards ...
Les lumières sont superbes.
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