Comment j'ai monté une étagère avec mes pieds ...
Troisième virée à Brest afin d'établir l'ado rebelle, qui a choisi, vite fait, l'essentiel chez Ikea où je ne fais plus de crises d'angoisse, il m'aura bien fallu quelques années pour m'habituer à ces lieux! On y a même mangé en juillet, c'est dire! J'ai également réussi à trouver l'indispensable de qualité (selon moi): l'assiette blanche toute simple, l'alèze de lit moletonnée à 19 euros et des brouettes lorsqu'elle était en promotion, la parure de lit marine et blanche en coton tout doux, très classe et le gratte-gratte en caoutchouc pour les pâtes à gateau qui ne veulent pas tomber dans le plat de cuisson, le couteau à cuisiner, bref des petits trucs qui simplifient la vie, font plaisir à pas cher et semblent aussi solides que par le passé! J'entends par là quand il n'y avait qu'un ikea en France et que quelques veinards y venaient pour leur vacances du fin fond de la province.
Bref!
J'ai laissé l'ado s'occuper de son étagère à bouquins tandis que j'essayai de mon côté de comprendre le montage de quatre planches de table de nuit ...Pas évident!
Quand j'ai entendu " Putain, ça me pète les couilles!" rageur avec jets de chevilles à travers l'appartement, colère qui avait été précédée de coups de tatane, de " chier, chier " intempestifs...
Tadaah !
Tadaah !
Là je me suis fait l'effet d'être un superman lorsque j'ai pris les choses en main: lire la notice qui comme dit ma copine " fait appel à une intelligence elliptique visuelle et spatio-temporelle qui exclut le langage et sélectionne ceux qui survivront à l'apocalypse nucléaire" . Selon cette définition, je ferai partie des survivantes, y a fort à parier que je saurai allumer du feu avec deux cailloux.
On a tout démonté pour remonter comme ils disent dans les dessins, et avec les pieds, nus pour pas péter le bois et enfoncer en douceur les chevilles dans les trous, " finger in the nose" en deux temps trois mouvements!
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