Il y a des jours où rien ne va, la nuit s'est avérée pourrie par des changements d'emploi du temps sans avoir été prévenue, qui vous plombent le moral, les programmes hebdomadaires à venir et vous font sentir carpette et maltraitée!
Savoir communiquer, même les mauvaises nouvelles, manager (mais humainement) serait-ce trop demandé à une administration qui ne semble pas sortie de l'ère de la grotte et de l'âge de la pierre taillée! Mais je ne vais pas récidiver au risque de me retrouver au pilori du politiquement correct, du soi-disant devoir de réserve, réserve de laquelle je suis d'ailleurs sortie prenant ma plume la plus offusquée pour dire que je n'étais pas contente. Certes cela n'a rien changé au problème, magie du fuck you, mais l'action soulage.
Bref, la journée fut, à l'image du moral, grise et plombée, sinistre.
Tandis qu'une armada de voiliers patrouillent dans la baie, le bain, après un footing, fut réparateur, mais frais. J'ai nagé quelques brasses vers à un tableau de voiles blanches et de petits bonhommes tout noirs groupés sur le pont arrière (mon vocabulaire est léger en nautisme), debout, face au vent, comme les quilles d'un jeu de bowling ou une palanquée de cormorans au repos sur leur rocher couvert de fientes.
Puis, je me suis posée vautrée sur le canapé devant House Of Cards, une série américaine comme on les aime, où les méchants le sont très subtilement, les personnages criant de vérité. La mise en scène est un régal tout comme celle de la Gifle, autre série mais australienne cette fois-ci, qui raconte les états d'âme d'un groupe d'amis et de cousins, forcés de prendre position après une gifle magistrale (qu'on aurait aimée donner d'ailleurs) à un garçon insupportable..
(Penser à analyser ces pulsions de vieille que j'ai en moi).
Quand la télé amuse....
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