Saison 4, le retour et en fanfare.
On est en été 42, au moment des grandes rafles contre les Juifs.
Le téléfilm et sa mise en scène remarquable, ainsi que le jeu excellent des acteurs que l'on connaît depuis le début, permettent de mieux comprendre l'état de sidération des Juifs raflés, le haut respect qu'ils portent à la France sans jamais imaginer le pire, faisant confiance dans les valeurs que le pays a longtemps prônées, qui ne sont malheureusement plus celles du régime de Vichy. Les habitants eux-mêmes ne comprennent plus! On peut relire pour comprendre cette incertitude qui fait tout accepter, le journal d'Hélène Berr.
Le téléfilm et sa mise en scène remarquable, ainsi que le jeu excellent des acteurs que l'on connaît depuis le début, permettent de mieux comprendre l'état de sidération des Juifs raflés, le haut respect qu'ils portent à la France sans jamais imaginer le pire, faisant confiance dans les valeurs que le pays a longtemps prônées, qui ne sont malheureusement plus celles du régime de Vichy. Les habitants eux-mêmes ne comprennent plus! On peut relire pour comprendre cette incertitude qui fait tout accepter, le journal d'Hélène Berr.
J'ai aimé également comment on peut, sans être un grand résistant, faire acte de résistance lorsque, par exemple, le chef flic découvre l'imprimante de l'instituteur et l'autorise à l'enlever sans le dénoncer.
Ce sont à des détails aussi bien rendus qu'on reconnaît une grande série et que l'on peut sans problème la conseiller aux jeunes et aux moins jeunes!
Je recommande aussi l'article de Télérama qui publie un entretien de Violaine Bellet spécialiste de la psychologie appliquée aux créations de fictions, qui nous éclaire sur les travers des uns et des autres, et surtout sur le fait que nous sommes tous des psychopathes en puissance. Les femmes "prennent dur" mais dans le contexte de l'époque, elles n'ont guère de choix et pratiquement aucune liberté.
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