Nous vivons au rythme du stage paysan de la fille divine qui renoue ainsi avec ses ancêtres bouseux! Elle conduit le tracteur, laboure, gratte le fumier des étables afin d'accueillir le veau et sa mère, donne le biberon, participe à la traite des 50 vaches laitières élevées en bio. Demain elle rapporte du lait directement sorti du pie, aurais-je une révélation façon madeleine de Proust?
Tous les soirs avec ma mère nous allions chercher notre litre de lait dans le pot en alu, j'avoue vouer une passion pour l'odeur de bouse et de purin que j'ai toujours trouvée jouissive. Il fallait juste éviter de se salir les pieds en évitant la rigole qui coulait vers la fosse. Les vaches avaient alors le cul couvert de croutes et les mouches vrombissaient tout autour. La bête balançait vertement la queue et à la réflexion il est fort probable qu'il en tombait (de le merde) dans le seau émaillé que la fermière tenait fermement entre ses cuisses. J'adorai tout particulièrement le bruit cinglant du premier jet de lait au fond du récipient, puis la mousse qui se formait lorsque le seau se remplissait. L'odeur en était douce. Ma mère faisait bouillir assez longtemps dans une casserole qui contenait une rondelle en verre qui signalait que le lait allait verser. Elle n'a jamais écrémé, c'est sans doute pour cela que je vomissais tout mon café au lait le long du mur de l'école en m'y rendant, après avoir pleuré pour échapper au liquide maronnasse devenu froid avec les yeux de beurre qui surnageaient.
Ma fille découvre les joies de la ferme et de la nature: la vache qui vêle en plein champ et planque son petit afin que personne ne le trouve, conduit le paysan à l'opposé de la cache où elle l'a laissé, surveille les hommes à la recherche du veau, du coin de l'oeil, en dodelinant de la tête, avant d'accourir ; le lapin qui batifole en liberté, course le chat et tente de l'enculer tandis que celui-ci effrayé cherche à se glisser sous la voiture afin d'échapper au viol, en miaulant.
Tous les soirs avec ma mère nous allions chercher notre litre de lait dans le pot en alu, j'avoue vouer une passion pour l'odeur de bouse et de purin que j'ai toujours trouvée jouissive. Il fallait juste éviter de se salir les pieds en évitant la rigole qui coulait vers la fosse. Les vaches avaient alors le cul couvert de croutes et les mouches vrombissaient tout autour. La bête balançait vertement la queue et à la réflexion il est fort probable qu'il en tombait (de le merde) dans le seau émaillé que la fermière tenait fermement entre ses cuisses. J'adorai tout particulièrement le bruit cinglant du premier jet de lait au fond du récipient, puis la mousse qui se formait lorsque le seau se remplissait. L'odeur en était douce. Ma mère faisait bouillir assez longtemps dans une casserole qui contenait une rondelle en verre qui signalait que le lait allait verser. Elle n'a jamais écrémé, c'est sans doute pour cela que je vomissais tout mon café au lait le long du mur de l'école en m'y rendant, après avoir pleuré pour échapper au liquide maronnasse devenu froid avec les yeux de beurre qui surnageaient.
Ma fille découvre les joies de la ferme et de la nature: la vache qui vêle en plein champ et planque son petit afin que personne ne le trouve, conduit le paysan à l'opposé de la cache où elle l'a laissé, surveille les hommes à la recherche du veau, du coin de l'oeil, en dodelinant de la tête, avant d'accourir ; le lapin qui batifole en liberté, course le chat et tente de l'enculer tandis que celui-ci effrayé cherche à se glisser sous la voiture afin d'échapper au viol, en miaulant.
P., quant à lui évoquait, la vache facétieuse, élevée parmi les chèvres, qui se prenait pour l'une d'entre elles, galopant à fond de train parmi le troupeau, mettant ses papattes sur la clôture ou sur les épaules des visiteurs. (bon une vache n'est pas une chèvre, il fallait faire très attention!)...
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