Exposition très intéressante au Louvre sur les peintres allemands de 1800 à 1939, de Friedrich à Beckmann, contribuant à la construction du nationalisme. J'ai pu bénéficier de la gratuité car mon accompagnateur, heureux ami du musée, pouvait me faire profiter pendant les quinze premiers jours de l'évènement (CQFD)*. Coup de bol, cela nous a permis d'éviter les hordes de touristes aux caisses. L'exposition est surtout fréquentée par les gens du cru, initiés, prout prout, ne prenant que peu de photographies contrairement aux étrangers avides d'immortaliser la Joconde ou la Vénus de Milo.
Y a pas, les romantiques allemands sont sinistres, quelques chefs d'oeuvre dont les paysages fantasmés de montagnes de Carl Gustave Carus et les gravures d'Otto Dix .
Je serais bien incapable de donner le nom de l'artiste qui a peint ce magnifique tableau au personnage en arrière plan, si teutonique. La naïade à poil, est juchée sur un crocodile monstrueux dans lequel le preux et hardi chevalier a planté son épée. On peut presque imaginer son regard énamouré pour la pulpeuse vierge.
C'est avec un plaisir toujours renouvelé que nous avons arpenté la galerie des portraits funéraires de Fayoum, après avoir traversé la canopée grisâtre des arts islamiques ou les bouts de verre côtoient les petits morceaux de céramiques. J'ai déjà dit toute la déception que m'inspire cette nouvelle aile inutile. Ici fragment de linceul funéraire dit portrait d'Ammonios
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