jeudi 13 juin 2013

Météo, quand tu nous tiens!

Je ne regarde jamais la météo! Sauf peut-être lorsque je vais courir car je n'aime pas s'il tombe des cordes! Quoique, depuis peu,  quand il pleut, je sors galoper, c'est devenu une telle drogue que  je ne peux pas m'en passer. Ma copine pharmacienne fait de la course d'orientation, par tous les temps et sur tous les chemins, par conséquent ce n'est pas une petite pluie bretonne qui va me retenir, me suis-je dit récemment! On n'est pas des bleus-bite (passez moi l'expression). On est des warriors!

Cet après-midi, je suis partie sous un soleil radieux mais une averse énorme m'a obligée à me réfugier sous un arbre, inutilement! J'ai dû continuer vaille que vaille et vaillamment. Araarh, ce fut bon! (ça c'est le râle de défoulement après la course!)

Si l'on ne travaille pas dehors, je ne comprends pas très bien, cette fascination pour la météo. Ma mère en est gaga, j'ai même songé, une fois, lui offrir un abonnement à une chaîne spéciale: le soir elle commence par celle de 19h, elle s'y colle 20 minutes avant, afin de ne pas la rater puis elle vérifie celle de la région,  enquille sur les flashs des télés publiques vers 20h pour terminer par TF1 la bien nommée ... C'est littéralement insupportable quand on est avec elle, car c'est souvent une question de vie ou de mort, elle doit être sure qu'il n'y aura pas de congères le lendemain. J'aime tout particulièrement lorsqu'elle téléphone ou vient me voir afin de me prévenir qu'il va pleuvoir et que je ne pourrais pas sortir. Elle annonce la tempête, la neige, le vent, le verglas, les cyclones... que le temps sera pourri et que ça sera la cata, et que la journée sera foutue! Y a pas, même si je prends du recul, elle me plombe le moral!
Je ne me suis jamais préoccupée de la météo sauf lorsque je gardais les élèves pendant la récréation. Régulièrement et à tour de rôle, un couple surveillait, par tous les temps, les dix classes de furieux excités qu'il n'était pas question de garder confinés. Il fallait sortir les fauves! Ils déboulaient dans la cour, déchaînés, en braillant comme des ânes. Certes, nous étions toujours  deux  à faire le plancton planton à la lisière du préau et de la cour, mais quand le temps était mauvais, les collègues se la coulaient peinards dans la salle des maîtres. On disait la salle des maîtres et non des maîtresses. Dire "maîtresses" aurait pu exciter les imaginations perverses, on  nous aurait imaginées  en guêpière léopard chevauchant les chaises autour de la machine à café, mais je m'égare. En fait, toutes les semaines on s'y collait, jamais au même moment de la journée, y avait un planning, le plus pénible était la récrée du midi, la plus longue, celle où l'on finissait congelées. Du métier d'institutrice, c'est mon souvenir le plus désagréable! (avec instit en maternelle mais c'est une autre histoire)

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