Dans
notre jardin nous avons opté pour les plantes du cru! Lorsqu'il y a dix
ans, le paysagiste nous avait proposé comme clou du futur jardin qu'il
envisageait pour nous (le prix d'une maison à l'époque), à savoir un
olivier centenaire pour la modique somme de 15 000 francs, nous lui
avons ri au nez. Cela a scellé définitivement notre rupture (le prix,
surtout, mais j'aime croire que c'est le sens du ridicule!)
Nous
avons donc opté pour ce qui pousse comme du chiendent et ne craint pas
les embruns: les rhododendrons, les hortensias et surtout les camélias à
condition de les mettre derrière les haies du voisin (ce genre de haie
muraille très laide qui monte bien haut dans le but de pourrir la vue).
Je ne regrette pas,
c'est un plaisir des yeux d'octobre à juin, les floraisons d'hiver sont
relayées par celles de printemps. J'aime quand les fleurs encore
superbes jonchent le sol en épaisse couche rose, rouge ou blanche. C'est
Bollywood! Ces fleurs charnues qui tombent à peine fanées sur le sol me
donne parfois envie de me rouler dedans (cela dit j'ai peur des crottes
de chien nombreuses). Le rose évoque les films d'amour indiens, celui
des couronnes de fleurs dont se parent les jeunes gens. C'est bon pour
l'humus sauf si le sol bâché et ensablé interdit de les laisser pourrir
et m'oblige au ratissage! Je m'en serais bien passé.
Et
cerise sur le gâteau, ce soir, un magnifique héron est venu se poser
trente secondes auprès de la mare! Majestueux! Ce n'est peut-être pas la
première fois car les poissons qui, jusqu'à présent pullulaient, ont
tous disparu! Je pense qu'ils se planquent sous les algues et les herbes
mais depuis ce passage rapide, j'ai un doute. Un héron c'est très grand
par rapport aux merles, corneilles et autres oiseaux qui profitent de
la mare.
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